samedi 18 mai 2024

Une semaine comme ça #2#

La semaine du 8 mai a été particulièrement belle. On s'était habitué au beau temps. Depuis dimanche, cette liesse est retombée comme un soufflé. Retour à la case départ. Reste les souvenirs d'une semaine comme ça... Au jardin, la pelouse est vert tendre et les satanés hibiscus à mémère dégagés, le néflier élagué prend une toute autre dimension sur la pelouse. Il a sauvé sa peau, le bougre. Le petit pommier planté à l'automne fleurit. C'est bon signe. Jules a terminé la peinture de propreté dans le dortoir des grands. J'ai changé de mur, mes armoires Ikea achetées via le Bon Coin à prix rikiki. Elles sont "durables" mais ne ferment plus tant j'ai de nippes cousues main à l'intérieur. On s'est régalé de salades colorées et estivales. Cette semaine, la soupe a fait son come back. Couleurs assorties à cette touffe de dahlias achetées sur le marché aux fleurs de Versailles. Le soir, au coin de l'âtre, le petit caféier de Jules qui a eu dix ans en janvier était éclairé des rayons du soleil couchant. Dis, c'est quand qu'on recommence une semaine comme celle-ci, parenthèse enchantée et éphémère au calendrier cette année ?!

 

vendredi 17 mai 2024

Mémé dans les orties d'Aurélie Valognes


J'ai acheté ce bouquin pour lire dans le train. Train annulé pour cause de tempête. Je me suis dit que je lirai pendant le "temps calme" des bouchons dans les Monts du Lyonnais. Il n'y a pas eu à proprement parler de temps calme. Alors, finalement, je l'ai lu sur ma terrasse à la faveur d'un weekend ensoleillé et prolongé de mai. Pour la photo, les orties ne manquent pas dans la haie qui me sépare du champ à côté en jachère cette année.

Au début, j'ai trouvé ça débile avant de me laisser glisser sur cette histoire de vieux monsieur bougon, persécuté par la gent féminine. Un jour, il se met à faire des efforts par la grâce d'une petite fille et d'une vieille dame, toutes les deux, ses voisines. A vrai dire, comme la phrase de l'épilogue le dit, ce petit roman est un peu surréaliste. C'est léger, parfait pour une lecture estivale et vite lu, surtout, car je ne suis pas très patiente à moins que l'intrigue en vaille la peine et ce n'est pas le cas ici.

A me relire, j'avoue ne pas être douée du tout pour les résumés de lecture. A l'école, c'était déjà comme ça. A présent, je me plonge dans un tout autre sujet de société, un livre écrit par un journaliste sur le ravages dans certaines régions de la suprématie des résidences secondaires et des locations saisonnières. Ca me correspond mieux, certainement. 

jeudi 16 mai 2024

Rhododendron festival

Je vous l'ai montré l'autre jour. Depuis ces photos et malgré la pluie, le vent, les orages, il tient bon au fond du jardin. Mon rhododendron fait son festival en marge de celui cinématographique sur la Croisette. Une variante aux JO. Mais revenons à mon arbuste. Si sa floraison est moins abondante que celle de l'année dernière, ses fleurs, elles, son XXL. Veloutées, on a envie de les caresser. J'avoue avoir eu le coup de sécateur rageur et agressif en automne. Ou bien est-ce simplement l'oeuvre de Dame Nature ? Dommage qu'il ne fasse pas beau pour pleinement en profiter. La semaine sur le front météo est bien déprimante. On a du relancer la chaudière pour ne pas grelotter, le soir. Saints de Glace en retard ? Il n'y a plus de saison !

mercredi 15 mai 2024

Bric a brac de Bagnoles de l'Orne


Ce Bric à Brac de printemps est parait-il annuel à Bagnoles de l'Orne et c'est pour nous une sacrée découverte. La presse locale annonçait 2000 exposants. Nous n'y croyions pas et c'était pourtant vrai. La brocante s'étalait tout au long de l'hippodrome et plus loin, le long des sentiers forestiers. Retour sur un samedi matin sportif et ensoleillé. 







Mi ombre, mi soleil, la balade dans tout ce joyeux bazar est infiniment agréable. Le soleil a le don de rendre chacun de très bonne humeur. Nous sommes venus avec une idée précise et une somme d'espèces limitée dans le porte-feuille car nous avons des travaux à faire avant la déco.




Pour preuve que la place est bonne, nous croisons beaucoup de "bradeux" lillois et amiénois ( nous sommes laissés convaincre de visiter la braderie picarde par une vendeuse de téléphones en bakélite ) Nous avons marché pas moins de 9 kilomètres et j'avais un petit creux. Hors question pour moi de prendre une crêpe car il arrive que des traces de sarrasin se logent dans la pâte. A 10 heures, j'ai opté pour une délicieuse barquette de frites et tant pis pour le régime !


Butin du jour, le fameux pot à lait que nous cherchions pour y mettre des parapluies à l'entrée de la maison. Deux BD Caroline de Pierre Probst sont venus enrichir ma collection et ce livre à 1€ sur la vie de Louis XV. Sous le jaquette, il est relié rouge et or. Une fois lu, il fera chic dans ma bibliothèque. Je n'ai pas trouvé ou tout au moins à la bonne dimension deux cadres baroques pour ré-encadrer les oeuvres de ma fille aînée. Une prochaine fois avec d'autres choses, certainement. C'était vraiment très sympathique, météo incluse !

mardi 14 mai 2024

Le tigre qui pleure


A ma façon car pas facile de trouver dans l'Orne tout ce dont j'ai besoin pour ce genre de recette. J'avais déjà cuisiné une recette similaire de Cyril Lignac il y a quelques temps mais, celle-ci relevée dans un magazine me tentait énormément. Voici mon tigre qui pleure.

  • un beau morceau d'onglet de boeuf 
  • le jus de 2 citrons verts
  • 1 cuillère à soupe de sauce huitre
  • 1 cuillère à soupe de sauce soja
  • 1 pincée de piment doux
  • 1 cuillère à soupe d'un mélange thaïlandais trouvé chez Picard Surgelés
  • 1 cuillère à café de miel (normand)
  • persil plat et basilic
Préparer la sauce avec les citrons pressés, les sauces soja et huitre, le piment, le mélange thaïlandais et le miel. Faire chauffer quelques minutes pour faire réduire cette sauce. Pas trop car le goût deviendrait amer. Hacher les herbes. Ici persil et basilic car je n'ai pas trouvé de coriandre. Réserver.

Faire cuire du riz. Réserver. Dans une poêle bien chaude, faire cuire le boeuf et le disposer dans une assiette avant d'arroser avec la sauce et de parsemer les herbes aromatiques. Servir avec le riz. Nous avons adoré. En dessert, j'avais des mousses au chocolat artisanales et j'ai trouvé sans le chercher l'accord parfait de ce repas dominical !

lundi 13 mai 2024

Une robe bleue à pois écrus


Enfin, il a fait beau et je peux vous montrer cette robe lin et viscose bleue marine à pois écrus confectionnée pour partir en vacances dans quinze jours. Le tissu vient de chez Craftine et le patron Knipmode qui date un peu fait partie des chouchous de ma patronthèque.


C'est le genre de patron qu'on coupe et qu'on coud les yeux fermés sans se poser de question. Il va à tous les coups. Le tissu est aussi agréable à travailler qu'à porter si canicule il y a. Le plus dur a été de trouver la bonne lumière pour prendre ces photos. Ici, portée avec mes chaussures chouchous, elles aussi, achetées avant Covid à Reims. C'était le bon temps.


Et pendant que j'étais dans les essayages, je me suis photographiée dans mon atelier couture avec la robe en jersey bleue réalisée et montrée non portée, la semaine dernière. Patron Knipmode là encore et tissu Craftine tout pareil. Par contre, on voit la poussière sur le miroir 😂 !

dimanche 12 mai 2024

En mai, fais ce qui te plait !


Heureusement que ce 8 mai, le soleil a brillé et qu'il a fait bon pour rester tard au jardin car les médias ne bruissaient que de la flamme olympique débarquée à Marseille, la cité phocéenne édulcorée ce jour de fête de ses quartiers chauds donc idyllique sous le soleil de printemps et du Belem. Journalistes, sportifs, Président de la République se gargarisaient de l'évènement. Personnellement, je suis arrivée à saturation de cette hégémonie du sport et j'ai bien l'intention de boycotter les JO. Ca ne m'intéresse absolument pas. Je croise juste les doigts pour qu'aucun évènement tragique, attentat ou autre, ne joue les trouble fêtes.

Donc, en mai je fais ce qui me plait. Ce jour là, j'ai mis en place ces jardinières en mélèze de fabrication française et durable achetées chez Truffaut à Plaisir ainsi que ces géraniums et pétunias violets et roses. Cette déclinaison  de couleurs est le fil conducteur de mon jardin. Ca ressemble furieusement aux jardinières sur les ponts de la ville de Coulommiers et de soupirer en me remémorant ce temps joyeux. Dans un prochain plan quinquennal, il nous faudra remettre une balustrade sur la terrasse mais dans l'immédiat ces fleurs feront office de barrière visuelle en attendant mieux.